Allo allo, Tomas appelle Terence !

[j'ai enlevé le flash-back foireux et j'ai changer la fin. sa te va mieux ? ]

[Oh, mais je ne te demandais pas ça. Ce n'était qu'une question vu que toi tu disais ne pas aimer ton rp.]

Terence nota bien que Tomas avait été sur le point de dire quelques choses. Il y réfléchis soigneusement tout en prêtant son écoute à son ami. Il semblait s'être refroidit. Lorsque le chanteur avait dit ... Que Tom était pour lui, comme un frère ? Il ne pu s'empécher de frissoner. Ne l'aimait-il-donc pas ? Etait-ce cette amitié ambigue qui le dérangeait ?
Le petit brun murmura quelque chose que le jeune homme ne compris pas et interpreta comme une illusion auditive.

- M... Merci, avait fait Tomas, du quel le chanteur sentait par leur étreinte, brusquement ressérée, les rapides battement de coeur.

Il s'était alors éloigné doucement de l'androgyne qui en avait profité pour en détacher ses bras et rester d'autant plus attentif à chaque faits et gestes de son collocataire.

- C'est à toi de me faire confiance cette fois-ci, avait tenté la voix douce de ce dernier.

Le chanteur sentit la mains de celui-ci se poser sur sa joue, avant de la voir retombé le long de son corps. Dans un réflexe rassurant, il la rattrapa et la caressa entre ses doits manicuré, tout en tentant de garder un contacte avec magnifique yeux verts du concerné. Constatant que celui ci avait baissé les yeux, il passa sa mains libre sur le menton du pianiste. Il chassa au passage les mèches de cheveux qui lui laissa découvrir des joues rougies.
A ses gestes, ressurgissent ses précédentes pensées. Comme si il avait touché un cobra, il retira ses mains et un sursaut le fit reculer malgrés lui.

* Je pense que c'est ça. * songea-t-il en secouant la tête, déboussolé par ce réflex. * Ca expliquera pourquoi il a réagit comme ça lorsque je lui ai dit que je le concidérait comme un frère. Il doit en avoir marre de l'ambiguiété des gestes qu'on a. Après tout, ça l'empèche peut être de s'extravertir. Moui. Il doit vouloir que je me détache de lui. *

Il se sentit étrange de penser ça, mais il continua a fixé son ami malgrés sa gène.

- Je crois avoir compris, murmura-t-il, tout juste assez fort pour que Tomas l'entende.

Les mots coulaient tout seul de ses lèvres. Et au fur et à mesure, il se sentait plus sur de ses idées.

- Est-ce que j'ai quelque chose avoir la dedant, pour que tu n'oses pas me le dire ? tenta-t-il pour confirmer son hypothèse.

La curieusité de Terence bourdonnait. Mais voir son pianiste un air d'autant plus triste tombé sur son expression généé musela toute autres questions.

La main de Tomas fut entouré de celle de Terence et les doigts du chanteur relevèrent le menton du pianiste, L'androgyne remarqua de fait les rougeurs qui habitaient les joues du brun. Tomas remonta ses yeux pour rencontrer ceux de son chanteur quand il y lu un drôle de sentiment, du dégout ? des regrets ?
Quoiqu'il en soit, ce dernier retira sa main dans un sursaut et recula de quelques pas.
Tomas surpris par la récation de l'androgyne retourna à l'admiration de ses chaussures quand la voix de Terence retentit dans le couloir.

- Je crois avoir compris, murmura-t-il.

Tomas eut un frisson qui le parcourut des pieds à la tête et il releva brusquement la tête.

- Est-ce que j'ai quelque chose avoir la dedans, pour que tu n'oses pas me le dire ?

Tomas se sentit tout d'un coup perdu. Est-ce qu'il devait avouer à Terence que c'était ses sentiments qui avait évolué et que le brun voulait plus qu'une simple amitié avec le chanteur.
Il avança d'un pas vers l'androgyne et repris sa main dans la sienne avec un petit sourire triste.

- Tu as quelque chose avoir la dedans, dit doucement Tomas.

Il passa sa main dans ses cheveux pour enlever les quelques mèches qui tombait dans ses yeux, bien que le geste ne changea rien. Il rougis de plus belle et leva le syeux au plafond avant de soupirer et de reprendre la parole.

- Mais...J'ai pas dit que c'était en mal... souffla Tomas dans un petit sourire.

A nouveau, Terence nota les gestes de son colocataire, n'ayant pas vraiment l'air alaise. Il hésita à accomplir un mouvement quelconque, et finit par joindre ses deux mains, histoire d'en faire quelque chose.

- Tu as quelque chose avoir la dedans, avait répondu doucement le jeune pianiste.

Sa voix fit frissonner l'androgyne. Ses idées se concrétisaient malgré lui, et il ne pouvait s'empêcher de sentir sur lui une vague de culpabilité. Il lutta pour ne pas baisser les yeux, sans pour autant affronter franchement le séduisant regard vert qui lui faisait face, mais Tomas avait réouvert la bouche, sans que le chanteur ne s'y soit attendu.

- Mais ... Avait il continué à voix basse, l'air hésitant. J'ai pas dit que c'était en mal ...

Terence le fixa. Il remarqua son petit sourire et la teinte qu'avaient pris les joues de Tom. Il réfléchit à son hypothèse, après tout, est ce que devoir laisser un peut respirer son ami était quelques chose de mal ?
Il avait l'impression désagréable de comprendre de moins en moins. Il s'éclaircit fort discrètement la gorge.

- Mais tu veux dire quoi par là ? murmura-t-il, tentant de métriser son regard qui fuyait.

Il secoua la tête, et un rideau de cheveux d'ébene vint particiellement cacher son visage.

- Si tu ne me dit rien, je ne peux rien faire, continua-t-il, un peut agacé. Du moins, si je peux y faire quelque chose. Je peux ?

Terence supposait que oui, vu que ça le concernait et espérait encore une réponse positive.

Tomas pensait avoir rassuré Terence, lui faire comprendre qu'il était impliqué mais sans que se soit spécialement négatif. Il pensa que son colocataire allait le laisser retourner dans la chambre pour rejoindre Aiden et l'interroger plus tard, mais il fut tirer de ses réflexion par la voix du chanteur.


- Mais tu veux dire quoi par là ? murmura-t-il.

Tomas n'eut pas l'occasion de répondre quoi que se soit qu'un raclement de gorge de Terence le fit lever les yeux vers lui.

- Si tu ne me dit rien, je ne peux rien faire, continua-t-il, un peut agacé. Du moins, si je peux y faire quelque chose. Je peux ?

Le pianiste regarda l'androgyne quelques secondes sans rien dire, sans bouger puis sans qu'il n'eut réellement le temps de comprendre, sa main se dirigea vers les mèches brunes qui cachaient le visage du chanteur. Tomas replaça les cheveux de Terence derrière son oreille et laissa sa main sur la joue de l'androgyne. Le pianiste inspira doucement avant d'expirer tout aussi lentement, il prit son courage a deux mains et reprit la parole.

- Tu sais, parfois, je me dis que je ne te mérite pas, commença Tomas doucement.

Il essaya de trouver une échappatoire à son impasse, mais visiblement Terence sembla bien décidé à ne pas laisser son coloc' s'en tirer comme sa.

- Je ne sais pas si tu peux y faire quelque chose Tee, généralement, quand sa arrive, on est les premiers au courant.

Tomas laissa retomber sa main qui brulait d'avoir touché la joue de son coloc' aussi longtemps, il se senti gêné d'avoir oser un geste aussi explicite, il baissa la tête en la secouant doucement de droite à gauche comme pour se punir de ne pas savoir être plus direct.

[HRPG : Bon, c'est pas génial comme réponse mais ... Je pouvais pas faire mieux T_T J'espère que ça t'inspirera quand même un peut.]

D'abord, Terence avait cessé de lutter contre son propre regard et l'avait laissé fuir vers sa gauche, lui présentant partiellement le vaste couloir, toujours peut peuplé, dans le quel les deux jeunes colocataires se trouvaient.
Il savait, il le sentait, Tomas ne bougeait pas, il sentait simplement la pression qu'exerçait le vert de ses iris sur son visage.
Ce qu'il n'avait pas prédit, c'était que le pianiste avancerait sa main en direction de son visage.
Lorsqu'il sentit les mèches qui tentaient de cacher son visage se soulever, il retint un frémissement. Il les sentit venir se glisser docilement derière ses oreilles et pris conscience d'un nouveau contacte , doux, avec la mains de son ami, le forçant à retrouver un contacte entre leur deux regards.

- Tu sais, parfois, je me dis que je ne te mérite pas, avait dit Tomas.

Terence plissa les yeux, l'air insistant. Il voulait mieux déchiffrer ces nouveaux propos.
Excuses pour s'éloigner ? Réponse par défaut ?
Essayait-il de s'éloigner du sujet principal de discution ?

- Je ne sais pas si tu peux y faire quelque chose Tee, avait continué le pianiste. Généralement, quand sa arrive, on est les premiers au courant.

Le chanteur songea que ces explications n'en étaient pas et ne faisait que l'embrouiller. Voir les embrouiller tout les deux.
Comme une devinette, il passa les paroles de son colocataire en mode "replay". Voyons, à quelle situation faisait-il allusion ?
Quand Tomas laissa retomber sa main, rompant le seul contacte physique que les deux jeunes hommes avaient, Terence ne sentit même pas l'évidence se cacher dans se geste. Son regard, qui s'était fixé au vide alors qu'il réfléchissait, revint soudainement à la claireté et au réaliste de ce qu'il se passait devant lui. Il vit clairement Tomas baisser la tête, la secouant, visiblement avec gène.
L'androgyne ne su alors décrire ce qu'il ressentit à ce momment là, mais, ce sentiment se rapprochait de l'agacement, du à sa curieusité, surement. Mais c'était sans doute à cause de ce ressentit qu'il eu le réflexe de sésire le poignet de son colocataire, tirant dessus sans prévenir, ni contrôler sa force, ce qui eu pour effet de faire perdre l'équilibre du pianiste qui, par réflexe, du faire un pas pour se rattraper.
Seulement, Terence en fit de même, et après s'être efleurés, les deux garçons se trouvaient alors à une distance fort explicite de quelques centimètres à peine.

- Arrête de tourner autour du pot, grogna Terence. Dit moi ce que je t'ai fais.

Tomas n'aurait sans doute jamais du confirmer que le jeune androgyne avait quelque chose avoir là dedans, peut être l'aurait il laissé rejoindre leur dortoir en paix. Cependant, c'était trop tard, et quand la curiosité sans faille de Terence fusionnait à la culpabilité et à son entêtement, il pouvait vite devenir très lourds .... Et en général, plutôt convaincant.
Se rendant compte de l'agressivité de son ton, il écarquilla les yeux et laissa paraître un sourir géné.

- Aller, Tomi, s'excusa-t-il. Je suis certain que je peux faire quelque chose !

Il se rendit seulement compte qu'il n'avait toujours pas lâché le poignet de Tomas, qu'il serrait inconsciement de plus en plus fort et lâcha brutalement prise.

- T'en a marre de moi ? T'as pas confiance en moi ? J'ai fait quelque chose de mal ? Tu m'en veux ? commença-t-il à énumérer. Je suis trop ...

Il estima la faible distance qui les séparait et se retenu de soupirer. Son hypothèse de départ se confirmait.

- Trop collant, finit-il.

Oui, il savait que cette habitude avait tendance à gêner, d'autant plus les garçons que les filles, d'ailleurs, mais il était comme ça. Il avait besoin de contacte, il avait besoin de rire, de pleurer, de partager tout avec ses amis. Tout ça faisait partie de son caractère complexe et ambigu. Et eux, le savait. Mais dans ses souvenirs, cela n'avait jamais tant embêté Tomas.
Peut être les vacances lui avaient-elles permis de se rendre compte ?
Possible. Vraiment possible.
Ses points se serrèrent. Il ne voyait pas son colocataire comme un garçon hypocrite, mais il aurait, si il devinait bien, préféré qu'il lui dise sans détoure que ça présence génait.

- Tu sais, articula-t-il. C'est normal.

Il n'imaginait aucunement que sa propre paranoïa lui jouait bien des tours, mais comment aurait il pu comprendre sans problème l'évolution de certains sentiments ?

- Je veux dire, j'ai conscience d'être parfois très chiant à ...

Terence cherchait visiblement ses mots, mais on comprenait les idées qui lui traversait la tête à se moment là sans trop de difficulté.

- Mouais, enfin, je comprendrais que t'en ai marre, sourit il, tentant de montrer que ça ne le touchait pas.

Parfois, il en avait vraiment marre de cette image que certain se faisait de lui. Une image trop sensible. Faible. Sa fierté était mise à rude épreuve assez souvent. Mais c'était comme ça, il était hyperémotif, ça ne changerait jamais.
Et il acheva son monologue sur cet air distrait, pas très crédible.
Là où ses pensées allait, il en oubliait la présence d'Aiden, dans son dortoir, non loin de là. Peut être croyait elle qu'il ne reviendrait pas ? Peut être en profitait elle pour ranger ses affaires ? Peut être entendrait elle partiellement la discution ? Peut être aurait elle été de bon conseil ? Peut être qu'elle, avec son recule, aurait mieux comprit que Terence même ? Cependant, ces questions reviendrait plus tard à l'esprit du jeune homme.

Tomas fut surpris quand la main du chanteur entra en contact avec son poignet qu'il venait à peine de rabaisser. Il vit dans ce geste un espoir infime d'entre voir son désir se réaliser. Il fut tirer en avant et du faire un pas pour retrouver son équilibre afin de ne pas s'écrouler sur Terence ou sur le sol même. Il écarta légèrement les bras, dont un de ses poignets été toujours entre les doigts du chanteur, pour reprendre son équilibre et releva le visage pour se retrouver à quelques centimètres de l'androgyne. Cette proximité le troubla au plus au point et il passa doucement sa langue sur ses lèvres avant de martyrisé sa lèvre inférieur entre ses dents dans un geste nerveux, en attente de la réaction de son colloc' qui ne se fit pas attendre.

- Arrête de tourner autour du pot, grogna Terence. Dit moi ce que je t'ai fais

Le ton un peu plus dur de Terence fit frissoner Tomas qui pour une fois, ne baissa pas le regard. Il regardait toujours le magnifique visage de son colocataire. Il trouvait tout attirant chez le chanteur, Ces yeux bruns presque noir parfois, son nez fin, son piercing à l'arcquade, ces lèvres ni trop fines ni trop pleines. Il fut tiré de sa contemplation par la voix de l'androgyne.

- Aller, Tomi, s'excusa-t-il. Je suis certain que je peux faire quelque chose !

Tomas n'eut pas le temps de dire quoi que se soit, même s'il n'était pas du tout sur d'en être capable avec cette proximité.

- T'en a marre de moi ? T'as pas confiance en moi ? J'ai fait quelque chose de mal ? Tu m'en veux ? commença-t-il à énumérer. Je suis trop....collant,finit-il après une faible pose.

Tomas écarquilla les yeux sous le choc. Il n'avait même pas envisagé une seule seconde que Terence puisse croire que cela le dérangeait. Il aimait cette proximité, ses gestes tendres, ses élans d'affections aussi violent que spontanés. C'était en partie grâce à sa, la confiance en lui que Tomas n'avait pas , que le pianiste était tombé amoureux de lui.

- Tu sais, articula-t-il. C'est normal., continua le brun. Je veux dire, j'ai conscience d'être parfois très chiant à ...

Tomas n'osait pas ouvrir la bouche pour l"interrompre, il était littéralement figé.

- Mouais, enfin, je comprendrais que t'en ai marre, sourit il.

Le pianiste ouvrit la bouche et la referma plusieurs fois, tel un poisson en manque d'air ou d'eau plutôt avant de la refermer. Il ferma les yeux quelques secondes pour reprendre contenance.

* Tomas inspira une grande goulée d'air avant de rouvrir les yeux. Il fixa un regard déterminé sur l'androgyne, il passa sa langue sur ses lèvres dans un geste inconscient avant de reprendre cette dernière entre ses dents. Il prit Terence par les épaules et le plaqua presque violemment contre le mur. Il s'avança plutôt rapidement du visage du chanteur pour ne pas se donner le temps de réfléchir à ce qu'il était en train de faire. Quand leurs lèvres se rencontrèrent, Tomas frisonna tellement fort qu'il en rougit sachant parfaitement que Terence l'avait sentit aussi. Le pianiste sentit les mains de son coloc' remonter le long de son dos pour finir dans sa nuque et l'androgyne passa sa langue sur les lèvres de Tomas pour l'inciter à s'abandonner tout entier au plaisir qu'il ressentait en ce moment même.*

Un raclement de gorge venant de l'androgyne le ramena à la réalité et il ouvrit réellement les yeux cette fois. Il rougit en posant une main sur sa joue comme pour apaiser la chaleur qui y régnait. Encore bouleversé par son rêve éveillé, Tomas fut pris d'une pulsion incontrôlable, celle de réaliser ce fantasme. Il voulait tenter le tout pour le tout, s'il tournait encore autour du pot, il risquait de briser jusqu'à l'amitié qui le reliait au brun.

- Chuuut, murmura le pianiste en posant ses doigts sur les lèvres du chanteur avec quelques minutes de retard.

La main de Tomas tremblait un petit peu et il avança ses lèvres jusqu'à presque embrasser ses doigts. Il attendit un signe de refus de la part de l'androgyne, mais rien ne vient et il prit son courage à deux mains pour laisser tomber ses doigts sur le torse de Terence et placer ses lèvres sur l'emplacement occupé par ses doigts quelques secondes plus tôt. Il fut entrainer dans un tourbillon de sensation plus violente les unes que les autres. Tomas ne chercha pas à approfondir ce baiser, il voulait qu'il reste doux, chaste, innocent, pur, explicite. Leur premier baiser. Même si c'était le dernier, ce serait le plus beau que Tomas ait jamais partagé, enfin, plutôt volé en l'occurrence.

Tomas se recula doucement, il voulait prolonger ce moment, le plus longtemps possible, il garda les yeux fermer et il recula jusqu'à ce que son dos se retrouve coller au mur. Il avait envie de se cacher six pieds sous terre à cet instant. Il savait qu'à partir de maintenant, plus rien ne serait comme avant entre lui et son merveilleux chanteur. Alors, abattu par le rejet de l'androgyne qui serait surement sans appel, Tomas se laissa glisser contre le mur jusqu'à se retrouver assis sur le sol, la tête entre les mains, attendant sa sentence rempli de désespoir.

Terence se tu. Il voyait le pianiste ouvrir et refermer la bouche, incertain, visiblement pas du tout dans son assiette. Ce fut lorsqu’il ferma un instant les yeux, que le chanteur s’inquiéta un peut plus. Il semblait ailleurs. Bonne ou mauvaise chose ?
L’androgyne poussa un timide raclement de gorge, dans l’espoir de la faire revenir à le réalité. Et à son grand soulagement, c’Est-ce que Tomas fit, en ré ouvrant les yeux. Terence nota qu’il avait l’air … Gêné ? Il rougissait faiblement, cachant sa joue de sa main. Le chanteur lança un regard significatif à son colocataire. Si son hypothèse était juste, il était inutile de l’inquiété en ce mettant dans cet état. Il voulu ouvrir la bouche, pour le faire remarqué sur un ton plus rassurant, mais son ami fut plus rapide.

- Chuuut, murmura Tomas.

Terence s’interrogea, il aurait bien protesté, mais doucement, des doits de pianiste se posèrent sur ses lèvres, peut être un peut tremblants.

* Qu’Est-ce que tu fiche, Tom ?* pensa-il, alors que le concerné aurait pu lire ses pensées dans son regard.

Il voyait l’image de Tomas se rapprocher de lui avec hésitation. Leur deux visages étaient à quelques centimètres l’un de l’autre et les hypothèses concernant la signification que ce geste avait eurent le temps de fuser comme des balles dans la tête du chanteur. Mais il restait immobile. Son cœur battait fort, et une idée attira particulièrement son attention, alors que les doits qui effleuraient son visage retombèrent sur son torse, dans un geste qui le fit frissonner. Et si … ? Non, c’était stupide.
Il n’eu pas le temps de se répéter intérieurement qu’il se faisait des films, qu’ils arrivèrent. Deux lèvres se posèrent sur les siennes, à l’endroit où leur propriétaire avait posé, plus tôt, ses doits. Sous cette légère pression, car, oui, elle était douce et très légère, l’androgyne écarquilla d’abord les yeux, dans un geste incontrôlé de surprise. Puis, il ferma les paupières, se laissant simplement faire.
Seulement, malgré les apparences, le baisé fut vite rompu, et en ré ouvrant les yeux avec douceur, Terence vit Tomas reculer jusqu’à se coller au mur, puis, se laisser glisser jusqu’à s’asseoir à même le sol, prenant soin de caché son visage de ses mains.
Le chanteur, lui, était resté sans voix. Ça voulait dire quoi, ça ? Ça ne ressemblait en rien à un smack amicale, comme ceux qu‘on fait par paris ou par joie. Il avait été plus tendre, et puis simplement, il venait de Tomas. Toujours silencieux, Terence essaya de fait des liens logiques. C’était ça réponse, ça ? Il s’intéressa à ses pieds, ne sachant plus trop où se mettre. Le contexte ne le rassurait pas.
Il replaça machinalement une mèche de cheveux rebelle et se glissa, après réflexion, au près de Tomas et s’assis à ses côté, dos au mur, jambes repliées sur elles même, devant lui.
Comme les mains du pianiste cachait son visage, elles ne laissèrent à Terence, rien deviner et il du poser sa mains sur l’épaule de son ami, pour être sur que celui-ci ai noté sa présence. Il resta plusieurs longues secondes à ne pas trop savoir quoi dire. Il se sentait assez mal, pour être franc, dans cette situation qui n’avait pour lui qu’un sens insaisissable.

- Tomi … souffla doucement le chanteur.

Il se mordit la lèvre inférieur et regarda ailleurs. Il soupira discrètement avant de tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Il ne fallait pas qu’il dise de connerie. Il ne fallait pas qu’il fasse de connerie.

- Tu veux qu’on en parle ? Dit il alors.

Terence se remit à réfléchir, tout en regardant autour d’eux. Il y avait deux élèves, plus loin, mais ceux-ci ne leur prêtait pas trop attention, peut être ne les avaient ils pas vu, tout simplement. Le couloir était vraiment vide, comparé aux habitudes. Il en profita pour retirer la main qu'il y avait posé de l'épaule de Tomas, pour la passer sur son propre genou.

- Tu veux qu’on ai dans notre dortoir ? Continua-t-il, tentant de se montrer un maximum convaincant. On sera peut être plus tranquille. Les autres élèves ne devrait pas tarder à tourner entre les différents dortoirs, pour avoir des nouvelles de leurs amis, et si on reste ici, on va se faire écraser par la foule.

Il sourit légèrement, c’était une tentative d’humour assez foireuse.

- Et puis, on sera sûrement mieux installé assis sur nos lits que sur le sol. Non ? Dit il, le cœur serré.

Attendant une réponse de son colocataire, et tentant de se comporter comme si la scène qui venait de se passer n’avait jamais eu lieu, le jeune homme ne pu s’empêcher d’avoir une pensée pour Aiden, à qui il avait dit qu’il reviendrait. Il jeta un coup d’œil en direction du dortoir de la blondinette. Allait il y retourner ? Même pour lui expliquer en quelques minutes la situation qui faisait qu’il s’excusait, mais qu’il aimerait parlé en privé à Tomas ? Ce qu’elle comprendrait sûrement, d’ailleurs. Elle ne pouvait pas ne pas avoir remarqué l’air un peut, ou plus qu’un peut, perdu du colocataire de Terence, lorsqu’il les avait interrompu. Ou peut être, devrait il directement accompagner son ami au premier dortoir ? Il expliquerais plus tard à Aiden, au risque qu’elle le prenne mal, la raison. Après tout, il la verrait tout les jours, si elle était de la même année et de la même option, c’est qu’ils étaient tout deux dans la même classe : Eden n’était pas une assez grandes écoles, dans le sens où, ne sélectionnant que les meilleurs pour y être élèves (vu le prix des matériaux, cela se comprenait), il n’y en avait pas assez que pour se permettre de diviser la plus part des différentes options en plusieurs classe. Donc il aurait l'occasion de s'excuser.
Il secoue la tête, signe qu'il émergeait doucement de ses pensées. Se rendant compte à nouveau de l'air bien abattu de Tomas, il soupira en silence. Pas d'exaspération, plutôt de tristesse. Terence était quelqu'un de joyeux, en général, il n'appréciait pas la vue de quelqu'un dans cet état là, d'autant plus quand il s'agissait de son ami.
Et encore plus alors qu'il se savait coupable de son mal être.

- Tom, reprit Terence. Dis quelque chose. S'il te plait.

Il changea de position, se redressant légèrement pour se retrouver accroupi, orienté vers son colocataire, une main au sol, l'autre effleurant le bras du pianiste. IL approcha son visage de celui de son colocataire, toujours caché derrière ses mains. Il s'en rapprocha même si bien que son nez effleurait presque la peau du pianiste.

- N'importe quoi, murmura-t-il sur un ton qui trahissait son inquiétude.

Abandonnant son bras, il avança ses doigts vers ceux de Tomas, essayant de faire glissé délicatement ses mains de façon à apercevoir sur son visage ne serait ce qu'une discrète expression. Alors qu'il y exerçait une légère pression, il recula sa tête, prenant soin à ne pas être trop brusque. Une fille venait de passer non loin d'eux.

- Viens, s'il te plait, Tomi, se répéta l'androgyne. Avant que les couloirs se remplissent.

Sa tête était toujours assez proche de celle de son ami, se qui expliquait sa voix basse, mais il jetait des regards en coin tout autour de lui.
Ce qu’il redoutait le plus n’était, contrairement à ce qu’il laissait dire, pas le bruit que ferais les pas, les cris, les discutions des autres élèves. En effet, bien qu’il clame haut et fort ne pas être dépendant du regard des autres, en affirment entre autre son style vestimentaire, son caractère plus que sociable et sa bisexualité sans complexe, la vérité était tout autre et en l’occurrence, ce jeune homme voulant plaire à tout esprits ouverts, n’aurait pas du tout apprécié les regards interrogateurs des curieux, voyant clairement que quelques choses s’était passé pour que Tomas reste immobile, replié de cette façon sur lui-même. Et il aurait encore moins apprécié que leurs oreilles traînent dans ce monologue que Terence ne gérait pas du tout.

- Tomi … souffla doucement le chanteur.

La voix de Terence le ramena à la réalité en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Le pianiste s'était baricadé dans son silence, dans un monde où son ami-collocataire serait devenu plus, où son espoir de voir les sentiment du chanteur évolué pour lui aurait été comblé. Mais au son de la voix de Terence, Le pianiste se raidit considérablement.

- Tu veux qu’on en parle ? Dit il alors.

Le visage toujours entre ses mains, Tomas serra davantage ses paupières jusqu'à ce qu'il y voit de petits points de couleur danser dans tous les sens. Il relâcha alors un peu la pression et laissa échapper un soupire quelque peu haché par sa respiration qu'il avait du mal à contrôler.

- Tu veux qu’on aille dans notre dortoir ? On sera peut être plus tranquille. Les autres élèves ne devrait pas tarder à tourner entre les différents dortoirs, pour avoir des nouvelles de leurs amis, et si on reste ici, on va se faire écraser par la foule.

- Et puis, on sera sûrement mieux installé assis sur nos lits que sur le sol. Non ? Dit il.

Le pianiste n'avait plus envie d'écouter son colocataire, d'entendre son ton doucereux rempli de pitié envers lui, parce que oui c'était le cas, il avait pitié de voir le brun assis sur le sol comme une loque et il avait honte de lui. Tomas sentit une drôle de sensation grimper en lui, son coeur se serra et il serra les poings en pensant que Terence se préoccupait plus de la vague d'élève qui pourrait les surprendre et le voir avec lui plutôt que de rassurer le pianiste qui était mais alors plus que désorienté par la réaction du chanteur face au baiser qu'il venait d'échanger quelques minutes plutôt.

- Tom, reprit Terence. Dis quelque chose. S'il te plait.

Tomas sentit sa cage thoracique tremblée légèrement et il mis un certain temps a comprendre qu'il était secoué par un ricanement nerveux. Il ne voulait pas parler avec le brun. Il voulait juste oublié qu'il avait été assez bête pour craquer et se laisser aller ainsi. La colère était toujours la, elle montait un peu plus à chaque parole de Terence et Le pianiste serra un peu plus fort les poings pour la contenir.

- N'importe quoi, murmura-t-il.

Tomas sursauta quand il se rendit compte de la proximité du chanteur, il ne l'avait pas entendu bouger, se redresser légèrement , ni ne l'avait senti se rapprocher jusqu'à ce qu'ils s'effleurent presque et surtout il n'avait pas vu venir les long doigts du brun sur sa peau. Il déserra légèrement la pression qu'il exerçait sur ses poings. le frisson qui le parcouru quand Terence le touchait le calma un court instant.

- Viens, s'il te plait, Tomi, répéta l'androgyne. Avant que les couloirs se remplissent.

Le semblant de calme que le toucher de Terence venait d'apporter s'envola après ses quelques mots. Tomas se mordu violemment la lèvre pour tenter de reprendre le contrôle de sa respiration saccadée, il ferma les yeux le plus fort possible pour refouler les larmes qui ne demandait qu'à couler le long de ses joues. Il ne pu retenir sa peine et sa colère plus longtemps et il se leva d'un bond, les poings serrés le long du corps, la tête baissée.

- Pourquoi faire ? demanda furieusement Tomas.

Son ton tremblant avait laissé transparaitre ses émotions et il releva la tête brusquement pour trouver les yeux chocolats de l'androgyne. mais les yeux du brun était fixé sur des élèves qui arrivaient dans le couloir.

- Je ne veux pas que... Je ne veux pas que tu me dise de rester loin de toi, qu'on est ami... ou que c'est une erreur. Je m'en fiche que tout le monde nous voit ou nous entende !

Le ton de Tomas était monté au fur et à mesure que les mots s'échappaient de sa bouche. Il n'arrivait plus à maitriser cet ouragan de sentiment qui le déchirait de l'intérieur. Il se recula un peu de Terence et essaya d'entrer en contact avec les prunelles fuyante du chanteur.

- Je ne t'oblige pas à rester, si tu as honte de trainer avec moi, dit le brun dans un souffle.

Tomas avait légèrement plissé les yeux, un signe de colère et d'angoisse chez le jeune pianiste, sa voix tremblait doucement et il jouait nerveusement avec sa lèvre inférieure. Il avait les bras le long du corps et dans un geste nerveux, il les enfonça dans ses poches. Tomas ne savait pas quoi faire, il hésitait entre tourner le dos et s'en aller ou attendre une réponse qui pourrait être décisive de l'androgyne. Le pianiste se contenta de soupirer gravement avant de se laisser aller contre le mur, les chevilles croisées.

Terence était resté immobile devant la scène. Tomas pétait un câble, devant ses yeux. Sans raison valable, d’après lui, d’ailleurs.

- Pourquoi faire ? Je ne veux pas que … Je ne veux pas que... Je ne veux pas que tu me dise de rester loin de toi, qu'on est ami... ou que c'est une erreur. Je m'en fiche que tout le monde nous voit ou nous entende ! Criait-il presque.

Le avait serrer les dents, se sentent mal sous la pression de deux trois regard et comme avant de se laisser à nouveau glisser contre le mur, le pianiste s’était redressé, le chanteur, lui, s’était mit à sa hauteur.

- Je ne t'oblige pas à rester, si tu as honte de traîner avec moi. Avait alors ajouté Tom.

Terence ne prit même pas la peine de réfléchir à la question tant à ses yeux, elle était stupide. Il savait combien son colocataire pouvait se montrer … Hyperémotif. Mais là, il n’était pas loin de lui faire vraiment peur.

- Tu pètes complètement les plombs. Avait-il répondu.

Il retint son souffle. Dans son regard, comme dans sa voix, rien n’était claire. Qu’y avait il vraiment ? De l’inquiétude ? De la stupéfaction ? De la compassion ou peut être, de la colère ?

- Reviens quand tu seras calmé. Dit l’androgyne, sur le coup.

Aussitôt, il tourna les talon et avança vers son dortoir, sans faire attention a deux filles qu’il bouscula sur le chemin. D’abord d’une marche fière mais inconfortablement accélérée, puis, une fois qu’il était loin du regard de son ami, détalant. Il entra chez lui, s’échoua sur son lit et se mit à penser. De toute façon, Tomas allait devoir revenir si il ne voulait pas dormir dans le couloir. Mais il s’en voulait déjà d’avoir été si sec envers lui. Ca n'était pas de sa faute. Il s'était emporté, plutôt que de rester là sans savoir réagir.
Il ferma les yeux.
Peut être Terence assumait il fièrement sa bisexualité depuis qu’il était dans une école aux élèves aussi unique qu’Eden. Il y avait de tout et les étroits d’esprit, bien que présent, étaient en minorité. Quoi qu’il en était, Tomas n’était pas qu’un garçon, c’était son ami et coloc’ depuis un an, la situation imprévue lui paraissait étrange. Et sur ses notes, jouèrent les idées du chanteur.

Le temps passa.

[HRPG : C'est quand tu veux, si ça t'inspire plus, on arrête là, on peut même en recommencer un.]

[nein nein, je vais répondre bientot juré ! => direction Couloir pour la suite du rp =D]